Déjeuner-partage pour des requérants d'asile
Aujourd’hui, dimanche. A St-Paul, comme partout ailleurs. Toute messe dite, un comité d’accueil œcuménique reçoit dans les locaux paroissiaux un groupe de « requérants d’asile » hébergés dans les environs. Un rite bimestriel où les invités apportent eux-mêmes leurs spécialités culinaires, voire gastronomiques.
Aujourd’hui, les ressortissants iraniens cartonnent et tentent de faire entre eux le point sur la situation de leur pays ces jours en ébullition. Une ou deux familles africaines et une maman péruvienne avec son jeune fils, les deux déjà bien insérés dans la société genevoise, mais qui, au sortir de la messe, se joignent aux requérants, ne serait-ce que pour atténuer leur solitude dominicale.
Puis, les « indigènes » qui accueillent ce joli monde. Ce sont les volontaires attitrés de nos paroisses, accompagnés de leur clergé : le pasteur Michel Schach pour la paroisse réformée de Chêne et les frères dominicains à qui est confié le site paroissial de St-Paul.
Une belle façon d’honorer la « mission universelle », célébrée ce dimanche, mais ignorée sans doute de nos liturgies. Notre partage « universel » de ce midi, sans le proclamer, a donné sens à cette journée.
— rapport du frère Guy Musy
Commentaires
Soyez le premier à commenter